Les colles

Non, cela me permettait de me débarrasser de ma culpabilité quand je ne connaissais pas mon cours.

Maintenant je ne sais même plus ce qu'est une évaluation.

Ah. Le plaisir de se faire majorer ?

Les films presque toujours pourris, les chaises aussi d'ailleurs, mais aussi le sucre roux, Primer, les attaques de Mars, et le repas Quick systématique!

Ceci dit, les colles me manquent aussi pour elles-mêmes.

Quel style (sans ironie) ! Tout de suite je vois Couderc assis dans un fauteuil à moitié détruit, Mourlanne qui ne peut que constater la disparition des snickers...

Je comprends Couderc, l'ambiance si particulière des colles de Sup en hiver, la traversée du couloir principal, dans un silence de mort (parce que bon, personne de censé ne reste aussi tard), sortir par la cour d'honneur en enfilant des gants de cuir de tueur à gages, et s'engouffrer dans la ville illuminée, en se disant qu'une journée de plus s'achève...

Ou alors, la version 5/2 : Traverser le couloir à 5 ou 6 dans un bordel effroyable, sortir du lycée et s'engouffrer aussitôt chez Mourlanne, en se disant que la journée ne fait que commencer...

Ce n'est pas normal!
Aujourd'hui, jour de rentrée, et colle de maths. Moi, ce sont les vacances qui me manquent...

En fait, elles me manquent.